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Peinturluresques en luminures
Deuxième journée: mardi 20 décembre 2016 - matin
J'ai réservé deux activités pour ce jour: la fondation Louis Vuitton et le musée Jacquemart-André, une le matin, l'autre après-midi et pour le soir les environs de la tour Eiffel sont envisagés.
Donc, un peu avant 8 heures la mise en route se fait et métro jusqu'à Charles de Gaule-Etoile pour arriver à la station des petits bus électriques pour la fondation LV, un peu après 9 heures. Il n'y a guère de monde mais plus les minutes passent, plus la file croît et quand je dis file, il faut comprendre l'amas. Si bien que quand la navette arrive à 9h20, c'est la débandade car il y a au moins deux fois plus de personnes que de place ! Du coup, c'est bousculade et des gens arrivés en même temps que moi restent sur le carreau. Il conviendrait d'organiser l'attente et de prévoir soit un système de file ou de tickets. Ce musée est dans une zone peu desservie par les transports, du coup les navettes sont courues. Ce sont des demi-bus d'une trentaine de personnes debout faisant le trajet en une dizaine de minutes pour 1 euro. Je vous passe l'inorganisation de la montée et donc du paiement, du coup la moitié des gens ont fait le trajet gratuitement !
Ma première impression du bâtiment est très positive, j'aime bcp les formes et les mises en couleurs réalisées par Buren. J''aime bien cette conque/fleur en ouverture. Je me positionne dans la file des 10 heures et vers 9h50 on nous laisse entrer car celle des 9h30 est entièrement passée. Le froid est présent mais comme je suis bien habillée, cela va. Le hall est aérien, par contre le vestiaire fort mal organisé car pas prévu pour tant de monde.
L'expo Chtchoukine présente 278 tableaux dont une majorité de chefs d'oeuvre (à mon goût) achetés par Sergueï entre 1890 et 1914. C'était un passionné de peintures et plus particulièrement d'artistes français. Donc, il y a des oeuvres de Gauguin, Matisse, Renoir, Monet, Degas, Courbet, Sisley, Picasso... Un magnifique musée, qui d'ailleurs était ouvert au public dans la Russie de Nicolas II car cette collection avait une vocation collective et non individuelle. Cette collection eut la chance d'être protégée et d'avoir traversé le temps pour venir jusqu'à nous dans sa forme quasi originelle. C'est pourquoi, je préfère la titrer du nom de son créateur plutôt que de la dénomination choisie, savoir Icônes de l'art moderne.
La muséographie a été superbement réalisée et cela vaut largement les 16 euros demandés d'autant plus que les photos sont permises. Je me régale une première fois à monter les 4 niveaux et je recommence une seconde. Lors de la première, j'ai pixélisé et lors de la suivante, j'ai juste admiré avec un peu plus de mal car il y avait de plus en plus de monde.
Ma fin de visite se fait en allant des terrasses au sous-sol et en admirant la vue ou les jeux de lumières. Petit détail pratique quand il y a du monde, il vaut mieux viser les commodités des étages que celles du hall. Après avoir parcouru les coins et recoins du bâtiment, mon impression reste également très positive sur l'architecture conçue par Frank Gehry. Je me demande juste si cela me plairait autant sans les colorations actuelles. Ma curiosité est piquée, donc lors du prochain passage à Paris, il me faudra revenir en espérant que l'expo du moment sera en aussi grands ravissements que celle de cette fin d'année 2016.
...La suite de la journée est en Paris 3...
