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PARIS
Lumineuses pointées sur peinturlures
Deuxième journée: mardi 20 décembre 2016 -suite
...J'aurai pu déjeuner sur place mais il y a du monde et la visite suivante est prévue à 15 heures donc je préfère partir en direction du musée Jacquemart-André vers 12h30. Me voilà de retour au grand Triomphal et il me suffit de traverser les Champs pour rejoindre l'avenue de Friedland. Il fait soleil et c'est donc agréable de marcher un peu. Je rentre dans le musée vers 13h15 et en une dizaine de minutes une table sur la terrasse m'est attribuée. Elle est chauffée, un peu moins joliette en cette saison sans fleur que l'ancienne salle à manger servant de salle de restaurant mais plus aérée et comme je déteste être confinée. J'opte pour un Rembrandt de circonstance, ou filet mignon de veau qui sera correct sans être papillesque et un Framboise hommage à l'Ispahan, léger et goûteux à la fois en plus en proportion géante ! Le service est délicat et j'adooore ces endroits qui vous servent encore le verre de Coca avec une tranche de citron.
Je suis seule mais vais bénéficier tout au long de mon déjeuner de la conversation de mes voisins: un éditeur, un agent et un créateur. Avec eux, je partirai sur les traces des vies de Claude Levi-Strauss et de sa femme (pendant qqs années Tristes tropiques et autres furent mes livres de journées d'étudiante et non de chevet), d'Andreï Makine et autres. Il est agréable de profiter d'intéressants échanges sans avoir à faire le moindre effort de participation, c'est comme une radio privée. Nous n'échangerons directement que pour comparer les qualités de nos douceurs finales !
Je monte les beaux escaliers vers l'expo "Rembrandt Intime". Une cinquantaine de tableaux et dessins permettent de découvrir sa manière de s'intéresser à ses intimes. J'ai déjà vu une bonne partie des tableaux ailleurs, l'intérêt est surtout dans la manière de les mettre en scène et donc de créer du liant entre son travail et sa vie personnelle. Un maxi grrrrrrr car il est interdit de photographier et du coup, il me restera peu de traces de ma façon de vivre cette expo d'ici peu. Je vais finir par ne plus du tout dépenser de l'argent dans des endroits ne me permettant pas de profiter à ma manière des oeuvres, savoir les pixeliser pour me les remémorer !Par contre, l'hôtel particulier de Nélie et Edouard vaut largement la visite d'autant lus qu'il y a des Rembrandts qu'on peut pixeliser (13,50 euros avec l'expo) et je vous conseille d'y songer lors d'un prochain voyage. Merci Marie-Michelle d'avoir insisté à me recommander ce site.
Il est 15h30 et donc encore largement le temps d'aller voir la pointeuse ferrailleuse. Un petit coup de métro, un passage par la cabine de commodités gratuites en face du musée de la Marine et coucou Belle Dame. Bon le ciel est gris-gris donc la Belle ne brille guère. En attendant les lumières du soir qui émergent vers 17 heures, allons voir la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité qui a bcp fait parler d'elle récemment. Elle n'est pas encore ouverte au public, cependant on peut rentrer dans le premier bâtiment voir une mini expo et discuter avec une guide russe comme tous les employés. Il reste encore 2 ans de travaux en peintures intérieures avant que la cathédrale ne soit terminée. En attendant, des messes de week-end ou grandes fêtes y seront célébrées et il est malheureusement interdit d'y pénétrer pendant les travaux. Petite anecdote, je vaix aux toilettes et là j'y trouve la plus grosse et lourde porte jamais vue de ma vie pour des toilettes. On dirait qu'elle est blindée !!! Et le bâtiment me direz-vous ? Et bien, j'aime bien, vraiment bien. Il est sobre, mastoc par sa forme mais allégé par les matériaux choisis et leur disposition, les coupoles aérisent et illuminent le tout grâce à leur dorure. C'est un traditionnel modernisé que j'apprécie. Je suis impatiente d'en découvrir l'intérieur un jour.
La vieille Dame doit approcher de l'heure où elle se met en habits de lumières donc je remonte à pieds vers elle. Non, pas encore... Ahhh si. Il y a tant de gens en train d'attendre d'être contrôlé que je reste en extérieur et ne vais pas dessous. Une déception, ce sont les simples lumières et pas un brillant éclairage de fêtes !
Beaucoup de monde en cette fin de jour et mon cerveau commence à être à saturation de la foule, donc un coup de métro, un autre de Franprix et zou Soup'in the studio avant dodo...
Je suis très heureuse d'avoir pu me gaver de couleurs et formes variées et un petit peu de saveurs sucrées.
